« Construire son LongForm grâce au ShortForm et au voyage du héros – Pour faire court, on va faire du long avec du court  » avec Edouard Waminya

Un longform d’impro, c’est une improvisation d’au moins 10 minutes (mais si, viens, on ne chipote pas trop… déjà que c’est un anglicisme, et qu’on aura bien d’autres chats à fouetter). Ça peut se jouer de manière organique, ou se structurer avec des petits bouts d’impros.

T’en as marre d’être paumé dans un longform avec des :
– « Ce serait cool qu’on fasse ça, non ? Hein ? Attends, j’ai une idée ! »
– « Ça va servir la narration ? »
– « La quoi ? »
Ou encore :
« Le héros ou l’héroïne devrait faire ça… attends non, j’ai une autre idée ! »

Bref, une histoire improvisée en format long, ça peut se construire comme un jeu de piste : tu sais où tu veux aller, mais pas comment. Et ça, c’est à toi de l’imaginer. Tu prends ton cerveau, tu le jettes, tu le reprends, tu le rejettes, et tu fais ça pendant au moins 10 minutes (on en a déjà parlé, c’est presque un longform).

Ce voyage du héros, on va voir qu’on peut le traité sous 3 formes d’impro short qu’on connait tous par cœur ! Et même que des fois on ne sait même pas que c’est de la construction (tu sais le truc qu’on t’a reproché toute ta vie de ne pas faire alors que t’essayais de bien faire). Je te propose que l’on utilise ces 3 type de construction : le situationnel, le narratif et le relationnel. Voilà, c’est des noms que peut être tu n’utilises pas encore, et c’est normal, parce qu’en impro on ne sait pas toujours ce qu’on fait, et c’est aussi pour ça qu’on aime faire de l’impro !

On aura les ingrédients. Comment les mélanger ? En testant, pardi !

Et selon le rôle que tu endosses (ouais, appelons-les archétypes si tu veux), tu n’auras pas le même job : si tu es héros/héroïne, ombre, allié ou mentor, tu ne joues pas de la même manière. Et surtout, tu peux apprendre à les utiliser à bon escient, plutôt que de lancer des propositions sorties de nulle part.

Il y aura un tout petit peu de théorie… mais surtout, vous allez vous farcir de l’impro « made in voyage du héros » à ne plus savoir qu’en faire!

Tarifs : 

normal : 185€*
early bird (10 jours avant la date du stage) : 175€*
groupe (4 personnes minimum) : 165€*
adhérent club BC : 165€*
groupe adhérent club BC (4 personnes minimum) : 155€*
*+frais de réservation

Focus sur Edouard Waminya

Originaire de Nouvelle Calédonien, Edouard découvre l’improvisation théâtrale lors d’un match d’improvisation à Besançon. Il se passionne pour cet art et décide d’en faire son métier en 2011. Il développe son intensité de jeu, sa bienveillance, le jeu organique, le storytelling, le mischief…

Edouard essaye d’appliquer dans la vie ce qu’il prône sur scène : écoute, acceptation, prise de risque, valorisation de l’échec, plaisir, bienveillance…

Depuis, il a joué un peu de tout et un peu partout : Barcelone, Dublin (short form organique), Nouvelle-Calédonie (match et format long), New-York (comédie Musicale improvisée), Lyon (format long et short form), Paris, Brest, L’ile de la Réunion (Comédie musicale improvisée, short et long form) et bien d’autres villes.

Il aime animer des stages, cherchant toujours à accompagner les comédien.nes en douceur, vers plus de technicité et plus d’engagement en orientant toujours l’effort et le travail vers l’autre. Il co-crée ensuite plusieurs spectacles s’inspirant d’ouvrage tel que « Le voyage du héros » de Christopher Vogler ou encore la « Dramaturgie » d’ Yves Lavandier, mais aussi de storytelling, de mischief, de jeu organique…

Cela donne un duo « Les scénaristes » (voyage du héros), un trio « Éliane et Jean-Bernard et son orchestre Jean-Louis » (Radio crochet improvisé), un autre trio « CLASH » (sur l’ironie dramatique), un sextet « Liaisons dangereuses » (Improvisation sensible dirigée).